Quand Paul Lafolie reprit la brosserie de son père au début du siècle, on pouvait lire sur toutes les étiquettes : "Je suis une brosse Lafolie et je suis fabriquée consciencieusement. Je tiens à ma réputation Internationale. Prenez soin de moi, votre chevelure sera plus belle encore. Pour la santé de vos cheveux, lavez moi chaque semaine. Je suis de bonne constitution."
Dans ces quelques lignes est résumé tout l'esprit Lafolie : On ne fait pas des produits ultra-luxes et superficiels, mais on fait de la qualité.
Aujourd'hui encore, l'expertise ancienne des brossiers parisiens demeure dans cette marque de brosses de fabrication française. En associant leurs techniques de fabrication anciennes aux procédés technologiques modernes; avec des matériaux nobles et de qualité; on obtient aujourd'hui des brosses d'exception à prix raisonnable. En savoir plus sur la marque Lafolie...Son histoire la fabrication les matériaux L’aventure débute en 1914, c’ est une histoire familiale, une histoire de tradition, de qualité de plus de 100 ans et de savoir-faire.
Les brosses LAFOLIE sont fabriqués avec les machines les plus modernes, dans des matières premières sélectionnées par un personnel hautement qualifié et bénéficiant d'une expérience de fabrication plus que centenaire.
La marque représente trois générations de brossiers LAFOLIE au label « Made in France ». Tout a commencé au début du siècle avec Achille Lafolie. Un homme hors du commun, bon vivant, séducteur et novateur. Quand il monte son affaire, avant la grande guerre, la brosserie était une corporation florissante en France. Il existait alors 220 brosseries employants 20 000 ouvriers et ouvrières, et faisant un chiffre d'affaires oscillant entre 35 et 40 millions de francs de l'époque. Domestiques, nurses, fiacres... il menait grand train, comme on disait alors.
Après avoir fait ses premières armes auprès de son père, son fils, Paul lafolie, rejoindra à son tour la corporation en 1929. Il s'installe au 8, rue des Audriettes à Paris, en plein Marais. Consciencieux, travailleur, sérieux, il n'aura de cesse de développer et moderniser son entreprise tout au long de sa carrière. Pour étendre sa productivité, il acquiert la brosserie Fauquier, fondée en 1808. En 1934, il déménage et installe bureaux et magasins dans un nouvel immeuble construit par son beau-père, au 23 rue Chapon, toujours dans le 3ème arrondissement. Siège de la société jusqu'à aujourd'hui.
Paul Lafolie installe également une usine à Hermes, dans l'Oise, centre historique de la brosserie française. Il s'y fabriquait des brosses "à tête", à dents, à ongle, à habits, en bois, os, galatith et même en ivoire ou en écaille. Après la guerre, les matériaux naturels sont peu à peu abandonnés, au profit de l'altuglas, plus "moderne". Les soies en revanche sont toujours de sanglier (dures et grises) ou de porc (souples et blondes)
La politique d'expansion continue. Vers 1950, Paul Lafolie acquiert la maison A Dupont, fabricant de blaireaux. La même année, la société obtient un diplôme d'honneur à la foire d'exposition de Florence pour le design remarquable d'une nouvelle ligne de brosses "carrées". Ce sont les premiers pas vers l'exportation. • 1951, La troisième génération de Lafolie entre en scène. Bernard Lafolie rejoint son père à la tête de la société. Il prendra sa suite bien des années plus tard, en 1980.
• 1963, Les Lafolie père et fils achètent une fabrique de peignes à Ivry la Bataille. Un an plus tard, ils abandonnent les ateliers devenus vétustes et font bâtir une usine "ultra-moderne" (selon les termes des coupures de presse de l'époque) à Oulins dans l'Eure et loire, région traditionnelle du peigne "fait main". • Cette même année, ils attaquent le marché allemand à la Foire de Francfort. Ils y resteront présents sans interruption jusqu'en 1998 (et au delà !). Pour l'anecdote, la brosserie Paul lofolie est la maison française la plus ancienne de la foire de Francfort. • Les offensives vers le marché international se poursuivront. Paul Lafolie s'exporte en Suisse, Belgique, Allemagne, Italie, Algérie (un marché perdu avec la guerre), mais aussi timidement au Japon et au Canada. Aujourd'hui, après une carrière bien remplie, Monsieur Bernard lafolie se retire des affaires. Pour perpétuer la tradition, il a choisi de transmettre le flambeau à la société Novex.
Les deux maisons partagent en effet le même amour du savoir-faire traditionnel, la même exigence de qualité, le même goût du beau.
Symbolisée par son gérant Frédéric Poli, l'équipe Novex insufflera un nouvel élan à cette maison centenaire et poursuivra le développement d'une marque dont le nom est synonyme de qualité. Les Types de fabrication • Le "Montée main"
Fait à la main, le perçage permet de faire des trous sur l’altuglass ou le bois, le contreperçage permet de relier les trous entre eux. On n’utilise que la racine et le milieu du poil, il y a donc une perte matière importante de la partie supérieure du poil
L’utilisation d’une corde de piano permet de réaliser les virages (contreperçage)
1 seule personne au monde est ainsi capable de le réaliser car il s’agit de relier les trous fait lors du perçage sans briser la matière et les trous.
C’est un travail manuel, de taupe, à la sensation de ses mains !
Il faut plus 5 ans d’apprentissage pour pourvoir être capable de faire du contre-perçage sur une matière !
• Le "Montée machine" Pour 8h de délicat travail machine, il y a une production de 24 brosses Les Étapes1/6 Stockage des bois
Pendant plus de 3 ans, les plateaux reconstitués en billes de bois sèchent à l'air libre avant d'être découpés en carrelets. 2/6 Le Toupillage et la mise en forme matière
Toupillage : L'opérateur suit le traçé de la brosse pour lui donner sa première forme.
Viennent ensuite le ponçage et le relustrage : Une fois la première forme obtenue, il s'agit de ponçer et de faire un premier lustrage au papier émeris et au chiffon diamanté pour lisser la matière. Plusieurs passes sont nécéssaires avec des grains différents pour obtenir l'état de surface souhaité. 3/6 Les Perçages
D'une simplicité trompeuse, chaque réglage nécessite d'importantes connaissances en géométrie dans l'espace.
Le perceur utilise une machine pourvue d'un foret spécialement conçue afin que chaque trou soit de profondeur identique et d'inclinaison appropriée selon son emplacement sur le manche. 4/6 Le Contre-Perçage
A l'aide d'un forêt souple, le contre-perceur relie le fond des trous entre eux sur toute la longueur du rang afin que la monteuse puisse passer un fil pour y coudre les soies. Cette opération peut être réalisée au foret manuel, au foret pivotant, ou à l'aide d'une corde à piano en fonction du matériau travaillé. 5/6 Le Vernissage ou Relustrage de Finition
Si nous sommes sur du bois, un vernis mat ou brillant peut être appliqué, soulignant ainsi la teinte et le veinage du bois. La plupart des manches de brosses sont traités au touret à polir. 6/6 Le Montage
L'opératrice saisit une pincée de soies appelée "loquet" ou "pion". Sa grande dextérité et la pratique lui permettent de prélever exactement le nombre de brins (soies de sanglier ou de porc) nécessaire à chaque trou.
Entre le pouce et l'index, elle fait glisser les soies afin de réaliser l'effilé (chaque poil a une hauteur différente) pour mieux pénétrer la chevelure, séparer les cheveux, les lisser et leur donner un gonflant inégalé... qualités essentielles d'une bonne brosse. Enfin, elle coud définitivement le pion après l'avoir plié. Les Essences de Bois • L'Ébène de macassar, bois précieux, provient exclusivement des îles Célèbes en Indonésie. Comme l'ébène noir du Gabon, il est très apprécié par notre clientèle française et étrangère.
• Le Bubinga est brun-rouge, veiné de violet. Son grain est très fin et donne un poli admirable. • L'Altuglass (L’Altuglass est un polyméthacrylate de méthyle souvent abrégé en PMMA de l’anglais PolymethylMethacrylate. Il se travaille comme le bois et a longtemps fait ses preuves dans l'aéronautique et l'art contemporain. Il s’agit d’ une matière première onéreuse car des couleurs spécifiques sont choisies pour les brosses ( Noir et façon écaille ). Ces deux couleurs ne sont produites qu’en petites quantités. Sa résistance est appréciée. Les qualités de cette matière en font un matériau de premier ordre pour la brosserie : Très grande transparence, Très limpide avec un aspect brillant, Aspect de la surface très lisse et brillant, Excellente résistance aux agents extérieurs (produits coiffeurs, milieu aqueux, ultraviolets…). Se prête parfaitement aux opérations de finition (polissage, relustrage). Les Soies NaturellesEntre les deux guerres, le Sanglier des Indes a remplacé les soies blanches des Balkans et de Russie.
Les soies sont de deux types :
• En sanglier dures et grises • En porc souples et blondes Le poil de sanglier est d'une composition moléculaire proche de nos cheveux et de nos ongles. Ainsi, avec nos brosses, les cheveux ne sont pas agressés. Quelques produits phares Lafolie |